Risque cholesterol : qui est concerné ?

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Facteurs de risques

L'hypercholestérolémie concerne plus du tiers des adultes français.

Cholesterol : un risque très fréquent en France

L'hypercholestérolémie, c'est-à-dire un taux trop élevé de cholestérol, est très fréquente en France et dans les pays développés. Elle semble même en augmentation en raison de notre mauvaise hygiène de vie.

Le projet MONICA mesure la mortalité et la morbidité par maladies cardiovasculaires et étudie les facteurs de risques de ces maladies.

En France, selon les données du registre MONICA, 33 à 41 % des personnes de 35 à 64 ans présentent une hypercholestérolémie.

  • 27,5 % de la population présentait une hypercholestérolémie pure ;
  • 3,1 % une hypercholestérolémie mixte ;
  • 4,1 % une hypercholestérolémie associée à un faible taux de cholestérol HDL ;
  • 1,8 % de la population présentait les trois anomalies lipidiques.

Selon diverses études, la fréquence de l'hypercholestérolémie dans la population générale serait comprise entre 20 et 30 %, ce qui représente environ le quart des adultes.

Or, un taux trop élevé de cholestérol (notamment de cholestérol LDL) expose à un risque accru de souffrir d'une maladie cardiovasculaire.

Bon à savoir :un taux de LDL élevé « est une cause majeure de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral », donc les personnes présentant un risque de maladie cardiovasculaire élevé ou très élevé peuvent réellement bénéficier d’une baisse du LDL, même si leur taux de référence est inférieur à la moyenne, souligne la Société européenne de cardiologie.

Principales personnes à risques : les hommes de plus de 50 ans !

Les hommes sont plus souvent sujets à l'hypercholestérolémie que les femmes.

L'âge est également un facteur de risque :

  • Le taux de cholestérol est plus élevé après 50 ans pour les hommes.
  • Pour les femmes, c'est surtout après 60 ans que la cholestérolémie augmente. En effet, après la ménopause, les taux d'hormones féminines (œstrogènes) diminuent, contribuant à augmenter le taux de cholestérol.

Il existe toutefois des cas rares d'hypercholestérolémie chez l'enfant et les adultes jeunes. Ce sont le plus souvent des cas d'hypercholestérolémie génétique.

Les femmes enceintes : un cas à part

Bien que les femmes soient généralement moins sujettes à l'hypercholestérolémie que les hommes, il n'en est rien pendant la grossesse.

En effet, le taux de lipides dans le sang augmente de façon importante pendant cette période, y compris le taux de cholestérol.

De même, les contraceptifs oraux peuvent influer sur le taux de cholestérol.

Prédisposition familiale au risque de cholestérol

Si des membres de votre famille ont un taux de cholestérol élevé ou ont déjà souffert de maladie cardiovasculaire, comme un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde, votre risque cardiovasculaire est accru.

Ainsi, l'hypercholestérolémie est en partie familiale. Elle n'est pas liée à un gène particulier, contrairement à l'hypercholestérolémie génétique, mais plutôt à une multitude de facteurs génétiques.

Si l'un de vos parents ou vos deux parents ont un taux élevé de cholestérol, vous êtes vous-même plus à risque d'avoir une hypercholestérolémie.

À noter : l’Association nationale des hypercholestérolémies familiales (Anhet.f), soutenue par un collectif d’associations et plusieurs experts scientifiques, appelle à un dépistage « massif, précoce et systématique de l’hypercholestérolémie familiale ».

Cependant, il n'y a pas de fatalité : le taux de cholestérol n'est qu'un facteur de risque cardiovasculaire parmi beaucoup d'autres.

Vous pouvez donc prendre en main votre santé en modifiant vos facteurs de risque.

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